Le choix des noms de rue d’une ville raconte un morceau de son histoire. Vous souhaitez mieux connaître la commune ? Plongez-vous dans le répertoire des rues d’Eysines proposé ci-dessous : cliquez sur la lettre correspondant à l’initiale d’une rue, pour accéder à la liste.
Un projet proposé par Norbert dans le cadre de la 1re édition du budget participatif d’Eysines.
A – B – C – D – E – F – G – H – J – L – M – P – R – S – T – V – Y – Z
A
allée Edmond About
- né le 14 février 1828 à Dieuze
- mort le 16 janvier 1885 à Paris 9ᵉ
- écrivain, journaliste et critique d’art français, membre de l’Académie française
avenue René Antoune
- 2e adjoint au maire d’Eysines Raymond Renouil de 1919 à 1925
- prénom d’état civil : Jean
- né le 24 octobre 1882 au Haillan, décédé en 1959 à Eysines (La Forêt)
- marié et père de 3 enfants, dont l’un d’eux Guy, né en 1917, est maire d’Eysines de 1970 à 1977
- René Antoune est expert géomètre tout comme son père et son fils
allée François Arago
- né le 26 février 1786 à Estagel
- mort le 2 octobre 1853 à Paris
- astronome, physicien et homme d’État français
Il fut premier ministre de la République française du 9 mai au 28 juin 1848.
allée Louis Aragon
- né probablement le 3 octobre 1897 à Paris
- mort le 24 décembre 1982
- poète, romancier et journaliste français
Il est l’un des animateurs du dadaïsme parisien et du surréalisme.
allée d’Ascot
Nom d’une ville d’Angleterre réputée pour son champ de courses, cette rue est proche de l’hippodrome.
rue Lucie Aubrac
- née le 29 juin 1912 à Paris de parents originaires de Saône-et-Loire
- morte le 14 mars 2007 à Issy-les-Moulineaux
- résistante française à l’occupation allemande et au régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale, avec son mari Raymond Aubrac
allée Jacqueline Auriol
- née Jacqueline Douet le 5 novembre 1917 à Challan
- morte le 11 février 2000 à Paris 4ᵉ
- aviatrice française
Elle est la deuxième femme pilote d’essai en France, après Adrienne Bolland.
rue Ausone
Grand poète latin de IVe siècle de la région de Bordeaux.
allée d’Auteuil
Quartier résidentiel de Paris avec un champ de course. Cette rue donne dans l’avenue de l’hippodrome.
B
rue Honoré de Balzac
- né le 20 mai 1799 à Tour
- mort le 18 août 1850 à Paris
- romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d’art, essayiste, journaliste et imprimeur français
Il a laissé l’une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre La Comédie humaine.
rue de Bardenne
Il y a une erreur concernant à la fois le nom mais aussi l’emplacement de cette rue.
Après la Révolution, un des propriétaires d’un domaine situé à la limite de Caudéran et délimité par la rue Jude, la rue des Fleurs, la rue du 8 mai est M. Dardenne. Or, la rue Dardenne n’est pas dans cette zone !
Jusqu’à la Révolution, ce domaine est une maison noble qui porte le nom de Hondebroc. Il appartient ensuite aux frères Jude, puis en 1793 à MM. Ambroise Dardenne et Etienne Larroque ; de 1820 à 1824, nous retrouvons le nom de Dardenne et Cie, négociants à Bordeaux. Le domaine prend alors le nom de Dardenne et le garde. En 1836, M. Fort est le nouveau propriétaire, M. Préclos, négociant à Bordeaux est le suivant et six autres ventes suivent jusqu’au début du XXe siècle.
La maison était construite au nord-est du terrain, proche de la rue Jude et de Caudéran. Ses plans sur les cadastres de 1808,1844 et 1975 la font apparaitre différente à chaque fois. En 1844, elle est construite sur une surface de 125 m2. C’était donc une grosse maison bourgeoise modifiée par ses nombreux propriétaires et démolie après 1975 pour la construction de résidences.
rue du docteur Barrière
- médecin à Eysines de 1844 à 1884, conseiller municipal de 1846 à 1850
- né le 29 octobre 1799 à Béguey (Gironde), décédé à Eysines le 18 mars 1884
- Il se marie à Bordeaux le 7 novembre 1829 avec Françoise Elina Fort ; il est alors étudiant en médecine. Il obtient son diplôme le 19 janvier 1833 à Paris. Le père d’Elina achète le domaine de Bois Salut à Eysines et toute la famille vient habiter cette ancienne maison noble. Ils ont 4 enfants nés à Eysines.
- Les époux Barrière ont offert un terrain pour la construction d’une nouvelle église édifiée à partir de 1857.
allée Maryse Bastié
- née Marie-Louise Bombec le 27 février 1898 à Limoges
- morte le 6 juillet 1952 à Bron
- aviatrice française, gloire du sport
Elle fut la première aviatrice française à accrocher de nombreux records féminins d’aviation à son palmarès. Ses exploits furent très rapidement médiatisés.
impasse Jean Batisse
- prénom d’état civil : Jean Louis
- né le 13 juillet 1931
- décédé le 26 novembre 2013 à Eysines
Ses parents se marient à Eysines en novembre 1929, son père est originaire de Bourg-sur-Gironde et sa mère, née Georgette Baudon, est du Vigean. Jean Batisse se marie à Eysines le 3 juillet 1954 avec Monique Jeanne Renaud.
Il est président de la société vigeanaise « Le Comité des fêtes de Pâques », au décès de Gilbert Caudéran.
place André et Yvonne Baudon
Les époux Baudon habitent à Eysines, au Vigean rue du Cap de Haut près de l’embranchement avec la rue du Collège Technique. Ils ont un fils, Guy.
Ils s’engagent très tôt dans la Résistance et sont arrêtés en même temps le 25 juillet 1944, lors d’une « descente des Allemands informés d’un dépôt d’armes chez eux ». Ils sont tous deux emprisonnés au Fort du Hâ à Bordeaux. André est fusillé le 1er août 1944, au camp de Souge. Yvonne est déportée dans « le train fantôme » le 9 août 1944 vers Ravensbrück où elle décède de maladie à 45 ans, le 25 septembre 1944.
Leur fils a été élevé par sa grand-mère.
La commune d’Eysines les a honorés en donnant leur nom à une place au Vigean.
allée du Beaucaillou
Sans doute même origine que le lieu-dit Grand Caillou.
rue Simone de Beauvoir
- née le 9 janvier 1908 dans le 6ᵉ arrondissement de Paris
- morte le 14 avril 1986
- philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française.
Souvent considérée comme une théoricienne majeure du féminisme, notamment grâce à son livre Le Deuxième Sexe publié en 1949, Simone de Beauvoir a participé au mouvement de libération des femmes.
allée de Bel Air
Cette allée proche de la rue du Haillan porte le même nom que le château Bel-Air du Haillan.
allée et rue de la Belauze
La rue de la Belauze est une partie de l’ancien chemin rural numéro 31 dit de la Beloze (ou Belose). En 1840, il allait du chemin de l’hippodrome jusqu’à Caudéran et mesurait 650 mètres.
rue Pierre Benoit
- né le 16 juillet 1886 à Albi (Tarn)
- décédé le 3 mars 1962 à Ciboure (Pyrénées-Atlantiques)
- écrivain, membre de l’Académie Française et commandeur de la Légion d’Honneur
Quelques-unes de ses nombreuses œuvres : en 1918 Koenigsmark ; en 1919 L’Atlantide et L’île verte (la plus grande île de l’estuaire de la Gironde) ; en 1921 Le lac salé et Les Suppliants ; en 1923 Mademoiselle de la Ferté ; en 1930 Le soleil de minuit ; en 1960, son dernier roman, Le Commandeur.
rue Henri Bergson
- né le 18 octobre 1859 à Paris
- mort le 4 janvier 1941 à Paris
- philosophe français
Parmi les ouvrages qu’on lui doit, les quatre principaux sont l’Essai sur les données immédiates de la conscience (1889), Matière et mémoire (1896), L’Évolution créatrice (1907) et Les Deux Sources de la morale et de la religion (1932).
rue Hector Berlioz
- né le 11 décembre 1803 à La Côte-Saint-André
- mort le 8 mars 1869 à Paris
- compositeur, chef d’orchestre, critique musical et écrivain français
Parmi ses compositions, on retrouve la Symphonie Fantastique (1830), Requiem (1837), La Damnation de Faust (1846).
allée Beverley
Nom d’une ville en Angleterre réputée pour son champ de courses, cette rue est proche de l’hippodrome.
rue de la Biblanque
Lieu-dit dont le nom gascon signifie « vigne blanche ».
rue de Blaheraut
Ancien chemin rural n°17 allant au Vigean par les Treytins. Blaheraut n’apparaît pas sur les cadastres.
rue de la Biscuiterie
Dans cette rue, M.Beyer, d’origine alsacienne, fonde une biscuiterie en activité de 1958 à 2015.
rue Georges Bizet
Alexandre-César-Léopold Bizet, plus connu sous le nom de Georges Bizet, est un compositeur français né le 25 octobre 1838 à Paris et mort le 3 juin 1875 à Bougival. Il est un des compositeurs de la période romantique. Il a composé Carmen (1875), l’un des opéras les plus connus et les plus joués du monde.
rue et impasse André Blanc
- conseillé municipal et adjoint
- né le 24 avril 1891, décédé le 22 décembre 1963 à Eysines
Il est conseillé municipal de 1945 à 1967 et 1er adjoint supplémentaire de 1953 à 1964. André Blanc est propriétaire-cultivateur puis éleveur au Vigean. Il se marie à Blanquefort le 15 juillet 1920 avec Anne Valentine Fourton.
rue et impasse du Bleu
Ancien lieu-dit, sans doute en rapport avec la couleur de la terre.
allée et rue du Bois Gramond
La maison noble de Bois Gramont est citée dans un acte de 1537. Le bâti est des plus simples : « chambre basse, salle, petite chambre haute (ces 3 pièces constituent la modeste habitation du seigneur lorsqu’il vient sur son bien), logement des valets, écurie, chay, cuvier, grange ». Entre 1763 et 1806, la famille Dumas est propriétaire et fait réaliser de nouvelles constructions décrites ainsi : « une maison pour le logement du maître, bâtiment pour les cultivateurs et pour l’exploitation ». A la fin du XIX ème siècle, les familles Lemotheux et Fabre de Rieunègre agrandissent les bâtiments du XVIII ème siècle. En 1844, la superficie du domaine est de 120 hectares. Ses vins sont renommés. Le domaine est vendu à Bernard Durousseau en 1909. Il est morcelé dès 1926, le château démoli, les terrains lotis…il ne reste rien de cette grande maison noble.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en juillet 2018, rubrique « histoire » : La maison noble de Bois Gramont du XIV ème au début du XXème siècle.
ronteau de Bois Salut
Ancienne maison noble. Le 2 mars 1990, l’ensemble des bâtiments est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. La partie la plus ancienne (actuelle M3E – Maison de l’économie, de l’emploi et de l’entreprise) a été sans doute construite par Étienne Du Sault vers 1510. La porte de la tour d’escalier est remarquable et encore visible. En 1676, la maison passe par mariage dans la famille Bodin de Saint Laurent. Pendant la Révolution, Antoine Bodin de Saint Laurent est guillotiné. Après la Révolution, les propriétaires successifs sont nombreux et parmi eux les époux Barrière, leurs héritiers et la famille Guiraud. L’immense domaine de Bois Salut est morcelé dès le début du XIXe siècle.
Plus d’infos sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com
chemin de Bos
Le chemin actuel est une petite partie de l’ancien chemin rural numéro 25 dit « chemin de Bos » qui mesurait 1830 mètres en 1840, commençant au chemin vicinal numéro 2 dit « du bourg du Haillan », à la croix de Carès et se finissant à la route de Magudas à Bordeaux.
allée Bradesoc
Ancien lieu-dit
rue Georges Brassens
Georges Brassens, né le 22 octobre 1921 à Sète et mort le 29 octobre 1981 à Saint-Gély-du-Fesc, est un auteur-compositeur-interprète français. Auteur de plus de deux cents chansons parmi lesquelles on retrouve Chanson pour l’Auvergnat, La Mauvaise Réputation, Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Les Copains d’abord, Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Les Trompettes de la renommée…
allée Jacques Brel
Jacques Brel, né le 8 avril 1929 à Schaerbeek et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny, est un auteur-compositeur-interprète, poète, acteur et réalisateur belge. Jacques Brel est considéré comme une icône et l’un des plus grands auteurs-interprètes de la chanson française, grâce à des titres tels que : Ne me quitte pas, Amsterdam, Quand on n’a que l’amour, La Valse à mille temps, Ces gens-là, Vesoul, Les Bourgeois, Madeleine ou encore Mathilde.
rue du Breteil
Ancien chemin vicinal n° 5 dit du Bretey, d’une longueur de 1600 mètres.
allée André Breton
André Breton, né le 19 février 1896 à Tinchebray dans l'Orne et mort le 28 septembre 1966 à Paris 10ᵉ, est un poète et écrivain français, principal animateur et théoricien du surréalisme. Auteur des livres Nadja (1928), L’Amour fou (1937) et des différents Manifestes du surréalisme, son rôle de chef de file du mouvement surréaliste et son œuvre critique et théorique pour l’écriture et les arts plastiques, font d’André Breton une figure majeure de l’art et de la littérature française du XX e siècle.
rue Pierre Brossolette
Pierre Brossolette est un journaliste, homme politique et résistant français, Compagnon de la Libération. Il est né le 25 juin 1903 à Paris où il est mort le 22 mars 1944. Responsable socialiste, il est l’un des principaux dirigeants et héros de la résistance intérieure française.
C
allée du Château
Cette allée est située en face du Château Lescombes.
allée de Campuch
Ancien lieu-dit.
rue de Cantelaude
Ancien lieu-dit. En gascon « cante laude » signifie littéralement « chante alouette ».
rue du Canter
Mot anglais désignant le galop d’essai d’un cheval de course. Cette rue donne sur l’avenue de l’hippodrome.
allée de Cantinolle
Ancien lieu-dit, nom du Sieur Cantinolle, propriétaire des terres environnantes à la fin de l’Ancien Régime.
rue du Cap de Haut
Très ancien lieu-dit cité sur des actes du XVI ème siècle, nommé ainsi sans doute en référence à sa situation au sommet du coteau qui domine le chemin qui va à Blanquefort par la forteresse au milieu des marais.
rue de Carès
Ancien lieu-dit. Il existait une croix, « la croix de Carès » vraisemblablement située à la jonction de l’avenue du Haillan et du chemin du Bos. Croix de carès est aussi un lieu-dit.
rue Henri Cartier-Bresson
Henri Cartier-Bresson, né le 22 août 1908 à Chanteloup-en-Brie et mort le 3 août 2004 à Montjustin, est un photographe, photojournaliste et dessinateur français. Il a réalisé des œuvres telles que Celebration Mexico City, Rue Mouffetard Paris.
rue René Cassin
René Cassin, né le 5 octobre 1887 à Bayonne et mort le 20 février 1976 à Paris, est un juriste, diplomate et homme politique français. Il est vice-président du Conseil d’Etat (1944-1959). Vice-président puis président à la Cour de l’Europe des droits de l’homme (1959-1963), il reçoit en 1968 le prix Nobel de la Paix et le prix des droits de l’homme des Nations-Unies. Il repose au Panthéon.
rue de Castrillon
Ville des Asturies (Espagne), jumelée avec Eysines depuis 1980.
rue Gilbert Caudéran
- conseillé municipal
- Prénom d’état civil : Jean
rue Aimé Césaire
rue Paul Cézanne
allée Jules Chambrelent
rue et allée de Champ de Course
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en juillet 2022 rubrique « histoire » Le Vigean et ses habitants, au rythme des chevaux de courses.
allée de la Chapelle
mobiles : une pièce est mise à la disposition de la paroisse et du « PéléVTT « (matériel pour pèlerinage des jeunes pendant les vacances) ; une autre à la disposition de l’association « Hospitalité Bordelaise » ; la troisième est réservée par ‘association diocésaine pour le stockage du mobilier des prêtres en déplacement.
place Charleroi
allée du Château
allée Andrée Chedid
clos du Cheval Blanc
Vers 1840, une grande maison de 920 m2 appartient à Jacques Dubernat dit Septième, aubergiste. En 1884, ses deux fils sont propriétaires et l’activité de l’auberge a cessé. Nous n’avons jamais trouvé l’appellation « Auberge du Cheval Blanc ».
rue Raimond Claverie
- adjoint au maire et conseiller municipal
- Né le 15 septembre 1883 à Eysines, décédé le 2 mars 1970 à Bordeaux.
- De 1939 à 1970, il est conseiller municipal et 1 er adjoint de 1941 à 1947.
allée de la Clide
Ancien lieu-dit. En gascon, une clide est une barrière de bois employée pour parquer des animaux.
allée Colette
Sidonie-Gabrielle Colette dite Colette est une célèbre romancière, mais aussi actrice et journaliste française, née le28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye et morte le 3 août 1954 à Paris. Parmi ses œuvres : Sido, Gigi, Chéri, Les vrilles de la vigne, La série des « Claudine », La vagabonde, La chatte…
rue du Collège Technique
Ancien collège technique, aujourd’hui lycée professionnel Charles Péguy.
rue de la Commanderie des Templiers
En 1120, l’Ordre du Temple est fondé. Cet ordre issu de la chevalerie chrétienne des croisades, à la fois religieux et militaire, a pour but de reconquérir les lieux saints et de protéger les pèlerins à Jérusalem. En Occident, les Templiers sont propriétaires de grands domaines ruraux, sur lesquels ils perçoivent des revenus : ce sont les « commanderies ». En 1307, Philipe le Bel ordonne leur arrestation et la confiscation de leurs terres et de leurs
richesses. Le Pape Clément V (Bertrand de Got né près de Villandraut) interdit l’ordre des Templiers et attribue leurs biens aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Les Templiers puis les Hospitaliers de Bordeaux possèdent des terres au Vigean.
impasse du Commerce
Cette petite impasse longe la maison Delaube, charcutier-épicier renommé à Eysines au début du XXe siècle.
rue Camile Corot
Camille Corot, né Jean-Baptiste Camille Corot le 16 juillet 1796 à Paris où il est mort le 22 février 1875, est un peintre et graveur français. Il passa longtemps pour un peintre amateur qui avait tout loisir de voyager non seulement un peu partout en France, mais aussi en Italie, où il résida à trois reprises. Parmi les œuvres les plus célèbres, on peut citer La Cathédrale de Chartres, Vue de Florence depuis le jardin de Boboli et Tivoli, les jardins de la Villa d’Este.
rue du Couquéou
Mot gascon signifiant coquelle en fonte ou cocotte.
rue du Couvent
En référence à l’ancien couvent du Bon Pasteur. C’est d’abord un domaine agricole, puis une école y est créée en 1868 par Jeanne Maria Bach (ses parents sont alors propriétaires du domaine). A la suite du décès de Jeanne Maria, une religieuse prend la responsabilité de l’école en 1874. Les sœurs du Bon Pasteur de Caudéran achètent le domaine en 1888. L’école cesse vers 1895. Mais dès 1876, les religieuses accueillent des femmes qui, rejetées par leur famille, y trouvent refuge. Le couvent est alors hospice puis maison de retraite. En 2001, il devient EHPAD. La congrégation quitte les lieux en 2013.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en septembre 2017 rubrique « histoire » Le couvent du Bon Pasteur.
rue de la Cressionnère
Les nombreuses sources d’Eysines ont permis pendant de longues années la culture du cresson.
avenue de la Croix du Golf
place de la Croix du Vigean
Une croix est située à cet emplacement depuis longtemps, c’est devenu un lieu-dit au début du XIX ème siècle.
rue Marie Curie
Marie Skłodowska-Curie, ou simplement Marie Curie, née Maria Salomea Skłodowska le 7 novembre 1867 à Varsovie et morte le 4 juillet 1934 à Passy, dans le sanatorium de Sancellemoz, est une physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française par son mariage avec le physicien Pierre Curie en 1895. Scientifique d’exception, elle est la première femme à avoir reçu le prix Nobel de chimie et, à ce jour, la seule femme à en avoir reçu deux, physique et chimie.
D
rue et impasse Daniel Danet
- conseiller municipal de 1935 à 1945
- prénom d’état civil : Pierre
- né à Blanquefort le 3 juin 1886, décédé à Eysines le 18 septembre 1962
- Il est tonnelier lors de son mariage avec Marie Curat (en famille Marguerite), puis jardinier-viticulteur à Lescombes. Il fait don à la commune de terrains permettant d’élargir le chemin existant à l’origine de la rue portant son nom.
rue Hector Danet
- conseiller municipal de 1925 à 1935
- prénom d’état civil : Jean
- né le 12 février 1889 à Eysines
- marié à Eysines le 21 novembre 1912 à Françoise Yvonne Eyquem, il est laitier à Lescombes. Leur fils Joseph Jean, né le 30 avril 1917 est mort pour la France le 15 juin 1940 à Sainte Ménéhould (Marne), alors qu’il était caporal au 11e RI.
impasse du docteur Daureillan
- médecin à Eysines de 1896 à son décès en 1945
- né le 26 décembre 1869 à Auch (Gers), décédé le 30 avril 1945 à Eysines
- diplômé de l’école de Bordeaux le 1er mars 1895, il est marié à Germaine Chabaud, la belle-fille du pharmacien Emmanuel Durand. Il a une fille Marie Magdeleine, née le 22 janvier 1913 qui devient infirmière. Il achète la maison du 39 avenue de la Libération, maison construite en 1875. Il laisse le souvenir d’un grand médecin au dévouement sans faille. Il se rendait au domicile de ses patients à vélo. Pour lui rendre hommage l’impasse à côté de sa maison porte son nom.
Plus d’infos sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com : « Les médecins à Eysines de la Révolution à la Seconde Guerre mondiale ».
rue Louis David
Jacques-Louis David est un peintre et conventionnel français né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles. Il est considéré comme le chef de file du mouvement néo-classique, dont il représente le style pictural. Formé à l’Académie royale de peinture et de sculpture, il devient en 1784 un peintre renommé avec Le Serment des Horaces. Il est aussi l’auteur du Sacre de Napoléon I er .
place du Général de Gaulle
Charles de Gaulle, communément appelé le Général de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un militaire, résistant, homme d’État et écrivain français.
- chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale
- président du Gouvernement provisoire de la République Française de 1944 à 1946
- président du Conseil des ministres de 1958 à 1959
- instigateur de la Cinquième République fondée en 1958
- président de la République de 1959 à 1969, le premier à occuper la magistrature suprême sous ce régime
rue Claude Debussy
Claude Debussy est un compositeur français né le 22 août 1862 à Saint-Germain-en-Laye et mort le 25 mars 1918 à Paris. En posant en 1894 avec Prélude à l’Après-midi d’un faune le premier jalon de la musique moderne, Debussy place d’emblée son œuvre sous le sceau de l’avant-garde musicale. Avec La Mer, il renouvelle la forme symphonique ; avec Jeux, il inscrit la musique pour ballet dans un modernisme prophétique ; avec Pelléas et Mélisande , l’opéra français sort des ornières de la tradition du drame lyrique, tandis qu’il confère à la musique de
chambre, avec son quatuor à cordes, des accents impressionnistes inspirés.
rue du Dées
Cette rue est l’ancien « chemin du Dées au Bourg », le Déhes étant un lieu-dit du Haillan.
rue Raoul Dejean
- conseiller municipal dès 1939 puis maire d’Eysines de 1945 à 1964
- né le 12 janvier 1886 et décédé le 17 mars 1964 à Eysines (Lescombes)
- Il exerce la profession de menuisier comme son père puis devient éleveur de porcs en 1923.
- élu maire à la Libération en 1945, réélu en 1947 jusqu’à son décès le 17 mars 1964, dévoué au bien public, il fait preuve de grandes qualités. Il a été le maire de l’urbanisation, de la modernisation de la voirie (assainissement, gaz naturel, etc.) En hommage, l’école maternelle du bourg porte son nom.
rue Eugène Delacroix
Eugène Delacroix est un peintre français né le 26 avril 1798 à Charenton-Saint-Maurice et mort le 13 août 1863 à Paris. Dans la peinture française du XIXᵉ siècle, il est considéré comme le principal représentant du romantisme, dont la vigueur correspond à l’étendue de sa carrière. Il peint sur toile et décore les murs et plafonds de monuments publics. Remarqué au Salon en 1824, il produit dans les années suivantes des œuvres s’inspirant d’anecdotes
historiques ou littéraires aussi bien que d’événements contemporains (La Liberté guidant le peuple) ou d’un voyage au Maghreb (Femmes d’Alger dans leur appartement).
rue Charlotte Delbo
Charlotte Delbo est une écrivaine française, née le 10 août 1913 à Vigneux-sur-Seine et morte le 1ᵉʳ mars 1985 à Paris 4ᵉ. Résistante, elle a été déportée à Auschwitz-Birkenau de janvier 1943 à janvier 1944, puis à Ravensbrück de janvier 1944 à avril 1945. Elle est déportée à Auschwitz-Birkenau dans le convoi du 24 janvier 1943 dit « le convoi des 31000 » qui comprend 230 femmes, résistantes pour la majorité d'entre elles. Elle sera l’une des 49 rescapées de ce convoi. Pendant sa déportation, elle décide qu’à son retour, elle écrira une œuvre sur l’épreuve qu’elle a traversée. Entre 1946 et 1982, elle écrit 6 livres, tous différents par leur point de vue et leur forme. Ses œuvres principales sont Le convoi du 24 janvier (1965), Auschwitz et après (1965).
rue Léo Delibes
Clément Philibert Léo Delibes, dit Léo Delibes, né à Saint-Germain-du-Val le 21 février 1836 et mort à Paris le 16 janvier 1891, est un compositeur français. Il fut membre de l’Académie des beaux-arts et a travaillé pour le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, à l’Opéra de Paris et au Théâtre-Lyrique. Ses œuvres principales sont Lakmé, Sylvia, Le roi l’a dit, Coppélia.
avenue du Derby
Grande course de chevaux qui a lieu chaque année à Epsom en Angleterre.
rue Fabien Dessolies
Sabin Dessolies et non Fabien.
Né à Bordeaux le 30 décembre 1751 et décédé le 3 novembre 1812. Il est prêtre constitutionnel en 1791, élu maire d’Eysines en janvier 1793. Au printemps 1802, il ne veut plus ouvrir l’église, refuse de célébrer les offices, etc… En 1803, l’abbé Fonade est nommé curé d’Eysines pour le remplacer. A partir de 1805, Sabin Dessoliès est accusé de sorcellerie, détenu au fort du Hâ…
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en juillet 2018 rubrique « histoire » La Révolution à Eysines.
rue Robert Doisneau
Robert Doisneau, né le 14 avril 1912 à Gentilly et mort le 1ᵉʳ avril 1994 à Montrouge, est un photographe humaniste français. Il est aux côtés de Willy Ronis, d’Édouard Boubat, d’Izis , d’Émile Savitry ou d’Albert Monier, l’un des principaux représentants du courant de la photographie humaniste française et l’un des photographes les plus populaires du XXe siècle. Ses œuvres principales sont Le Baiser de l’hôtel de ville, La jeune fille au vélo.
rue Françoise Dolto
Françoise Dolto, née le 6 novembre 1908 dans le 16ᵉ arrondissement de Paris et morte le 25 août 1988 dans le 5ᵉ arrondissement de la même ville, est une pédiatre et psychanalyste française. Elle s’intéresse particulièrement à la psychanalyse des enfants. Elle a écrit de nombreux ouvrages.
rue Paul Dukas
Paul Dukas, né le 1ᵉʳ octobre 1865 dans le 1ᵉʳ arrondissement de Paris et mort le 17 mai 1935 dans le 16ᵉ arrondissement de la même ville, est un compositeur français. Perfectionniste et exigeant, il abandonna nombre de ses projets musicaux et ne publia qu’une poignée de ses œuvres. Certaines d’entre elles sont L’Apprenti sorcier, La Péri, Ariane et Barbe-Bleue.
rue Paul Dumont
- conseiller municipal de 1908 à 1935, 1er adjoint de 1925 à 1935, maire de 1935 à 1939
- nom et prénom d’état civil : Dumon René
- né à Eysines (Lescombes) le 23 février 1870
- mobilisé pendant la Grande Guerre (classe 1890), en service auxiliaire, réformé en juin 1916, il est renvoyé dans ses foyers en juillet 1916. Il est employé à la Banque de France. En 1939, la mention « décédé » figure sur les listes électorales. Il n’y a pas d’acte de décès à Eysines, il est donc décédé dans une autre ville.
allée Marguerite Duras
Marguerite Duras est une femme de lettres, dramaturge, scénariste et réalisatrice française, née le 4 avril 1914 à Gia Định, alors en Indochine française et morte le 3 mars 1996 à Paris. Ses œuvres principales sont L’Amant (1984), Un barrage contre le Pacifique (1950), La Douleur (1985).
rue Camille Durgeon
- conseiller municipal de 1912 à 1925
- prénom d’état civil : Jean
- né le 23 mai 1859, décédé le 2 juillet 1925 à Eysines
- veuf de Catherine Ferry, le 18 janvier 1912, il épouse en secondes noces Marie Lasserre
- employé à la Banque de France, à partir de 1925 il est rentier (retraité)
- élu conseiller municipal en 1912, en 1919 et en 1925. Le 28 juin 1925, il est « excusé » à la séance du conseil municipal, il décède quelques jours plus tard.
rue Emmanuel Durand
- pharmacien de 1883 à 1911
- Prénom d’état civil : Pierre Barthélémy.
Né à Bordeaux en 1858, décédé à Rufisque (Sénégal) le 27 décembre 1926.
Emmanuel Durand obtient son diplôme de pharmacien de 2ème classe à Bordeaux, le 29 avril 1882. Il est aussi publiciste dans « la Gironde » et « La Petite Gironde » de juillet 1890 à février 1896. Sa mère Marguerite Philida Brunet achète en 1884 la maison où il établit sa pharmacie (actuellement au croisement de l’avenue de la Libération et de la rue Aladin Miqueau). Il se marie le 29 juillet 1901 à Bordeaux avec Madeleine Saubusse, veuve et mère de Germaine Chabaud (Germaine se marie avec le docteur Daureillan). Emmanuel Durand et son épouse quittent Eysines en 1911 ou 1912 pour aller s’installer à Rufisque au Sénégal et y établir une pharmacie. Après le décès d’Emmanuel Durand en 1926, son épouse revient vivre à Eysines dans la maison familiale et y décède le 7 janvier 1953.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en décembre 2019 rubrique « histoire » Les pharmaciens à Eysines et en juin 2016 rubrique « histoire » Le cahier d’Emmanuel Durand.
allée Pierre Duret
Pierre Duret (né vers 1730, décédé en 1811) est le seigneur de la maison noble de Laplane (château Lescombes) de 1762 à sa mort en 1811. Il hérite du domaine acheté par son grand-père en 1720. Il agrandit son domaine, qui est essentiellement viticole. Il s’attache aussi à ce que ses terres soient bien entretenues et rentables. Il cultive, en plus des vignes, des céréales et des légumes, plante des arbres fruitiers, etc… Pendant la Révolution puis durant les guerres napoléoniennes, il déplore la misère des pauvres gens et essaie de venir en aide aux Eysinais nécessiteux. Les habitants d’Eysines le nomment président de leur conseil municipal en septembre 1789, mais le décret sur la nomination des municipalités est daté du 22 décembre 1789, Pierre Duret ne peut donc avoir le titre de maire…
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en novembre 1921 rubrique « histoire » Le domaine de château Lescombes, ancienne maison noble de Laplane du XVIème siècle au début du XIXème siècle.
E
chemin des Ecoles
Cette rue dessert l’école de la Forêt
Place des Ecoles
Cette place est proche de l’école de Migron
rue de l’Église
L’église est de style néo-gothique, son architecte est Gustave Alaux.
L’église a été édifiée en deux tranches :
- première tranche de janvier à octobre 1857
- seconde tranche du premier trimestre 1869 à février 1870.
Elle est inaugurée par Monseigneur Donnet, archevêque de Bordeaux, à la Toussaint 1857.
allée Paul Edouard
Eugène Grindel, né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952, est un poète français. En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, nom emprunté à sa grand-mère maternelle, Félicie. Ses œuvres principales sont La courbe de tes yeux (1924), Capitale de la douleur (1926), Liberté (1942).
chemin et rue de l’Estey
Ancien lieu-dit. En gascon, estey désigne un ruisseau.
impasse des Étables
Après la Seconde guerre mondiale, M. Baney, habitant cette impasse, élève des vaches laitières. Le soir après la traite, son épouse vend sur place le lait aux Eysinais.
rue d’Eysines
A d’abord eu l’ancienne forme d’Aisinas, puis s’est écrit Eyzines et enfin Eysines. En gascon, aidina ou aisina signifie communal, où les villageois disposent d’un droit d’usage pour le pacage et le ramassage du bois de chauffage.
F
rue Gabriel Fauré
Gabriel Fauré, né le 12 mai 1845 à Pamiers et mort le 4 novembre 1924 à Paris, est un pianiste, organiste et compositeur français. Élève de Saint-Saëns et de Gustave Lefèvre à l’École Niedermeyer de Paris, il est d'abord maître de chapelle de l'église de la Madeleine à Paris. Il est l’un des plus grands compositeurs français de la fin du XIX e et du début du XX e siècle. Ses œuvres principales sont Requiem, Élégie, Quintette pour piano et cordes nº 2.
allée Léo Ferré
Léo Ferré, nommé Léo Albert Charles Antoine Ferré à l’état civil, né le 24 août 1916 à Monaco et mort le 14 juillet 1993 à Castellina in Chianti, est un auteur-compositeur-interprète, pianiste et poète français naturalisé monégasque en 1953.
rue Gustave Flaubert
Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880. Considéré, avec Victor Hugo, Stendhal, Balzac et Zola, comme l’un des plus grands romanciers français du XIXᵉ siècle. Ses œuvres principales sont Madame Bovary (1856), L’Éducation sentimentale (1869).
avenue de la Forêt
Ce quartier est très ancien, il est indiqué comme « village de La Forêt » en même temps que ceux du Bourg, de Lescombes, du Vigean et du Haillan. Le Grand Louis est un lieu-dit de La Forêt avant de devenir un quartier. Migron est une appellation récente qui apparait après la première guerre mondiale.
allée du Fourat
Ancien lieu-dit, écrit Fourat sur les cadastres. En occitan « horat » signifie le trou.
rue César Franck
César Franck, né le 10 décembre 1822 à Liège et mort le 8 novembre 1890 à Paris, est un professeur, organiste et compositeur naturalisé français en 1870. César Franck est l’une des grandes figures de la vie musicale française de la seconde partie du XIXᵉ siècle. Ses œuvres principales sont Sonate pour violon et piano, Panis Angelicus, Symphonie en ré mineur.
rue des Frères Lumière
Auguste et Louis Lumière, souvent désignés par l’expression frères Lumière, sont deux ingénieurs et industriels français qui contribuèrent aux progrès de la photographie et inventèrent, en 1895, le Cinématographe. Ce faisant, ils ne créèrent pas seulement une machine, ils donnèrent naissance à l’un des arts majeurs du XX e siècle : le cinéma. Auguste Lumière est né le 19 octobre 1862 à Besançon et mort le 10 avril 1954 à Lyon. Louis Lumière est né le 5 octobre 1864 à Besançon et mort le 6 juin 1948 à Bandol dans le Var.
G
place Gabriel
Famille d’architectes du XVIII ème siècle, ayant réalisé de nombreux édifices à Bordeaux (la place de la Bourse).
rue Jacques Georges Girol
- mort pour la France
- né le 12 juin 1875 à Eysines, décédé le 18 octobre 1916 dans une tranchée à Régnieville (Meurthe-et-Moselle)
- marié en 1899 avec Jeanne Patté, père de deux enfants, il est tonnelier
- élu conseiller municipal en 1912, il est au front en décembre 1914. Cité à l’ordre de la brigade pour avoir montré le plus grand sang-froid lors des combats des 8 et 9 février 1916. Décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze.
- Il est l’oncle du maire René Girol.
rue du Capitaine Guiraud
- mort pour la France
- né le 21 décembre 1883 à Eysines (Lescombes), disparu le 16 septembre au Bois des Buttes
En 1903, lors du recensement de sa classe, il est étudiant (son niveau d’instruction est noté 5, niveau le plus élevé).
En 1902, il sort de l’école militaire de Saint-Cyr (91e sur 515), il est déclaré apte au grade de sous-lieutenant. Nommé Capitaine le 22 mars 1913, affecté au 18e RI à Pau, il prend le commandement de la 1re compagnie du 1er bataillon. Le régiment quitte Pau le 6 août 1914. Le 14 août il est à Andilly (Meurthe-et-Moselle). Il participe à toutes les batailles (Ardennes, Nord, Bataille de Charleroi, Aisne, Seine-et-Marne). Le 15 septembre, le régiment est à Pontavert au pied du Chemin des Dames. Le 16 septembre 1914, Morin Guiraud disparaît lors des combats du Bois des Buttes.
Découvrez-en davantage sur les deux sites suivants :
rue de la Gare
Le 21 décembre 1885, la ligne ferroviaire Bordeaux-Lacanau est ouverte. Cette ligne est gérée par la société des chemins de fer économiques. La station d’Eysines comprend une gare pour les voyageurs, une halle pour les marchandises, un quai découvert et une lampisterie. En 1906, la ligne atteint Lacanau-Océan. En octobre 1954, le trafic voyageur est arrêté et la ligne est définitivement fermée le 20 novembre 1978.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en juillet 2019 rubrique « histoire » Le chemin de fer à Eysines.
allée Garnier
Architecte (1869-1948), grand prix de Rome, l’Opéra de Paris porte son nom.
rue de Gasteboy
Ancien lieu-dit. Signifie en gascon gâte-bois.
rue Paul Gauguin
Paul Gauguin, né le 7 juin 1848 à Paris et mort le 8 mai 1903 à Atuona aux îles Marquises, est un peintre postimpressionniste français. Chef de file de l’École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, il est considéré comme l’un des peintres français majeurs du XIX e siècle, et l’un des plus importants précurseurs de l’art moderne avec Klimt, Cézanne, Munch, Seurat et Van Gogh. Ses œuvres principales sont Le Christ jaune, Manaò tupapaú, Quand te maries-tu ?, Ia Orana Maria, D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?
rue Pierre Gauthier
- conseiller municipal et 2 ème adjoint supplémentaire
- Né le 17 décembre 1898 en Haute-Vienne, décédé le 26 juillet 1972 à l’hôpital Pellegrin à Bordeaux.
Il est agriculteur, habite Lescombes, dans l’actuelle rue Pierre Gauthier. Il est conseiller municipal de 1939 à 1945, puis de 1964 à 1971. Il est 2 ème adjoint supplémentaire de 1964 à 1971.
allée Giraumon
Variété de courges. A Eysines, une variété spécifique est cultivée et porte le nom de « giraumon brodé » ou « galeuse d’Eysines ».
rue Jacques Georges Girol
- nommée ainsi le 29 août 1964 : mort pour la France.
- Né le 12 juin 1875 à Eysines, décédé le 18 octobre 1916 dans une tranchée à Régnieville (Meurthe et Moselle).
Marié en 1899 avec Jeanne Patté, père de deux enfants, il est tonnelier. Elu conseiller municipal en 1912, il est au front en décembre 1914. Cité à l’ordre de la brigade pour avoir montré le plus grand sang-froid lors des combats des 8 et 9 février 1916. Décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze. Il est l’oncle du maire René Girol.
chemin des Gleyses
Ancien lieu-dit. En gascon, gleyzia ou glizia désigne une église établie sur des ruines antiques, un ancrage ancien de la population. La carte archéologique du Ministère de la Culture fait état d’un tumulus protohistorique situé dans ce lieu-dit. En 1877, une hallebarde attribuée au Bronze ancien y a été trouvée (elle est déposée au musée d’Aquitaine).
allée du Golf
En référence au golf Bordelais proche.
rue Charles Gounod
Charles Gounod est un compositeur français né le 17 juin 1818 à Paris et mort le 18 octobre 1893 à Saint-Cloud. Charles Gounod laisse environ 500 œuvres musicales. Il est l’auteur d’opéras (Faust, 1859 ; Mireille, 1864 ; Roméo et Juliette, 1867) et de compositions religieuses (Mors et Vita, 1885).
rue René Goscinny
René Goscinny, né le 14 août 1926 à Paris où il meurt le 5 novembre 1977, est un scénariste de bande dessinée, journaliste, écrivain et humoriste français, également producteur, réalisateur et scénariste de films. Il est l’un des fondateurs et rédacteurs en chef de Pilote, fameux journal français de bande dessinée. Créateur d’Astérix avec Albert Uderzo, d’Iznogoud avec Jean Tabary, auteur du Petit Nicolas, personnage créé et dessiné par Jean-Jacques
Sempé, scénariste de nombreux albums de Lucky Luke créé par Morris, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
mail et allée du Grand Caillou
Ancien lieu-dit.
allée du Grand Louis
Louis Faure dit « Le Grand Louis » vivait en ce lieu au début du XVIIe siècle. Le même surnom a été ensuite porté par Arnaud son fils et André son petit-fils. Hommes à la forte personnalité, ils étaient connus pour leurs nombreux conflits avec leurs voisins. Leur prénom est devenu le nom d’un lieu-dit puis d’un quartier d’Eysines.
rue de la Gravade
Ancien lieu-dit rappelant la nature du sol de grave. Il a donné par la suite le nom au château construit en 1901.
impasse et rue des Graves
Nom rappelant la nature du sol (terre avec de gros caillous) où la vigne pousse bien.
rue de la Gravette
Ancien lieu-dit, ce nom désigne un terrain au sol graveleux.
avenue Louis Guilloux
Louis Guilloux, né le 15 janvier 1899 à Saint-Brieuc et mort 14 octobre 1980 dans la même ville, est un écrivain français. Auteur du Sang noir (1935), il appartient à cette « grande génération » de romanciers, déterminée par l’expérience de la guerre de 1914. Parmi ses autres œuvres, on retrouve La Maison du peuple (1927), Le Pain des rêves (1942, Prix populiste), Le Jeu de patience (1949, Prix Renaudot).
avenue Armand Guiraud
- ainsi le 5 février 1966 : adjoint de 1908 à 1919, conseiller municipal jusqu’en 1929
- Prénom d’état civil : Bernard.
- Né le 7 avril 1857, décédé le 4 janvier 1931 à Eysines.
En 1908, il est 2 ème adjoint puis 1 er adjoint de 1912 à 1919 sous le mandat d’Aladin Miqueau. Il est conseiller municipal jusqu’en 1929. En 1925, il est élu maire par le conseil municipal mais refuse pour des raisons personnelles, c’est alors Jean Lahary qui est élu.
Bernard Guiraud est cultivateur. Il se marie le 29 janvier 1883 à Anne Massies. Leurs deux garçons décèdent lors de la Grande Guerre. Morin, né le 21 décembre 1883, disparaît le 16 septembre 1914 et Jean Roger, né le 2 avril 1890, meurt au combat le 18 août 1916.
rue du Capitaine Guiraud
- mort pour la France.
- Né le 21 décembre 1883 à Eysines (Lescombes), disparu le 16 septembre au Bois des Buttes.
En 1903, lors du recensement de sa classe, il est étudiant (son niveau d’instruction est noté 5, niveau le plus élevé).,En 1902, il sort de l’école militaire de Saint-Cyr (91ème sur 515), il est déclaré apte au grade de sous-lieutenant. Nommé Capitaine le 22 mars 1913, affecté au 18 ème RI à Pau, il prend le commandement de la 1ère compagnie du 1er bataillon. Le régiment quitte Pau le 6 août 1914. Le 14 août il est à Andilly (Meurthe-et-Moselle). Il participe à toutes les batailles (Ardennes, Nord, Bataille de Charleroi, Aisne, Seine et Marne). Le 15 septembre, le régiment est à Pontavert au pied du Chemin des Dames. Le 16 septembre 1914, Morin Guiraud disparait lors des combats du Bois des Buttes.
Plus de renseignements sur deux sites internet :
http://boisdesbuttes.lescahiersdhistoire.net/?Le_Bois_des_Buttes_Contexte_Historique_18e_RI_Morin_GUIRAUD
https://www.chemindesdames.fr/fr/le-chemin-des-dames/visiter/les-lieux-de-memoire/les-principaux-sites/le-monument-des-
basques.
rue Georges Guynemer
Georges Guynemer, né le 24 décembre 1894 à Paris et mort au combat le 11 septembre 1917 à Poelkapelle, est l’un des pilotes de guerre français les plus célèbres de la Première Guerre mondiale. Il remporte 53 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien.
H
rue Victor Hugo
Victor Hugo est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur romantique français, né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris.
Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de la langue française.
Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a eu un rôle idéologique majeur et occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle. Parmi ses œuvres principales on retrouve Les Misérables (1862), Les Contemplations (1856), Le Dernier Jour d’un condamné (1829).
avenue du Haillan
Ancien chemin vicinal n°2 dit « du Haillan au Bourg » de 4193 m en 1840.
impasse Maryse Hilsz
Maryse Hilsz née Marie-Antoinette Hilsz le 7 mars 1901 à Levallois-Perret et morte le 30 janvier 1946 au Moulin-des-Ponts est une militaire et une pionnière de l’aviation française. Elle était également résistante, militaire et auteur de non-fiction. Femme d’action et dotée d’une forte personnalité, Maryse Hilsz est détentrice de nombreux records de vitesse et de distance en avion, dans les années 1930.
avenue de l’Hippodrome
L’hippodrome du Bouscat est inauguré le 20 juillet 1836, sur un terrain de soixante-cinq hectares. En 1835, une décision du gouvernement du roi Louis Philippe y a autorisé le transfert du premier hippodrome de Gironde qui était installé à Gradignan depuis 1820.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en juillet 2020 rubrique « vie économique » Le Vigean et ses habitants au rythme des chevaux de courses.
rue de l’Hôtel de Ville
J
chemin de Jallepont
Ancien nom de lieu-dit. Le premier pont sur la Jalle à cet endroit pourrait remonter à l’époque de la voie romaine, la « levade ». A cet endroit, la Jalle se divise en deux bras qui se rejoignent à l’est de Blanquefort.
allée de la Jalle
La Jalle est le nom générique de la rivière qui prend sa source à Saint-Jean d’Illac et se jette dans la Garonne. A Jallepont, la Jalle divisée en deux bras prend au sud le nom de Jalle d’Eysines , puis de Jalle du Sable et au nord de Jalle du Taillan puis Jalle de Canteret et lorsque les deux bras se rejoignent, elle devient Jalle de Blanquefort . Toutes ces Jalles sont non navigables et appartenaient au seigneur haut-justicier de Blanquefort, maître absolu du
cours des Jalles dont les eaux ne pouvaient que par lui-même ou sa volonté être employées à des moulins.
rue Francis Jammes
Francis Jammes, né le 2 décembre 1868 à Tournay et mort le 1ᵉʳ novembre 1938 à Hasparren, est un poète, romancier, dramaturge et critique français. Il passa la majeure partie de son existence dans le Béarn et le Pays basque, principales sources de son inspiration. Parmi ses œuvres, on retrouve De l’Angelus de l’aube à l’Angelus du soir (1898), Le Deuil des Primevères (1901), Prière pour aller au paradis avec les ânes.
rue Jean Jaurès
Jean Jaurès, né le 3 septembre 1859 à Castres et mort assassiné le 31 juillet 1914 à Paris, est un homme politique français. Issu d’une famille de la bourgeoisie, il étudie à l’École normale supérieure et obtient une agrégation de philosophie. Il commence une carrière politique comme républicain. En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l’État. Il consacre les dernières années de sa vie à tenter d'empêcher le déclenchement de la Première Guerre mondiale, se liant aux autres partis de l’Internationale ouvrière et faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d’être assassiné par le nationaliste Raoul Villain à la veille du conflit.
rue Louis Jouvet
Louis Jouvet, né le 24 décembre 1887 à Crozon et mort le 16 août 1951 à Paris 9ᵉ, est un comédien, metteur en scène et directeur de théâtre français, professeur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique et acteur dans de nombreux films.
rue Jude
La rue Jude est l’ancien chemin rural n) 31 dit de la Beloze, mesurant 650m. Le sieur Jude possédait des terres aux alentours de cette rue.
L
rue Laborde
La famille Laborde vit près de la Croix de Lescombes au tout début du XXe siècle. Julien est bourrelier et Epiphane restaurateur-épicier. L’activité familiale se maintient jusqu’aux années 1960.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com : « Artisans et commerçants à Eysines de 1884 à 1938″
allée Léo Lagrange
François Léo Lagrange, né le 28 novembre 1900 à Bourg-sur-Gironde et mort tué au combat le 9 juin 1940 à Évergnicourt, est un socialiste français, sous-secrétaire d’État aux sports et à l’organisation des loisirs sous le Front populaire.
rue du Lagunet
Ancien lieu-dit.
rue et impasse Jean Lahary
- maire d’Eysines de 1925 à 1935
- né le 23 janvier 1861 à Labenne (Landes), décédé à Eysines le 24 février 1947
- marié à Eysines le 11 septembre 1893 à Marie Miqueau (fille d’Aladin Miqueau). Leur fille Suzanne Marie-Jeanne nait à Eysines le 12 juillet 1895.
Il est chef du bureau des Chemins de fer et chevalier de la Légion d’honneur.
rue Pierre Lalumière
Pierre Lalumière, né le 7 septembre 1930 à Caudéran et mort le 21 janvier 1996 dans le 6 ème arrondissement de Paris, est un juriste et homme politique français. Il fut professeur de droit à l’Université de Paris I, spécialiste du droit fiscal et des finances publiques. Il a été député au Parlement européen.
allée Lamartine
Alphonse de Lamartine est un écrivain et politique français, né le 21 octobre 1790 à Mâcon.
Il reçoit une éducation classique.
La publication en 1820 de ses poèmes dans le recueil Méditations poétiques lui apporte un succès immédiat et fait de lui un des premiers romantiques. Il est élu à l’Académie française dès 1829.
En 1833 il est élu député. En février 1848, il devient le chef de file du mouvement révolutionnaire. Membre du gouvernement provisoire qui proclame la IIe République, Alphonse de Lamartine contribue ensuite fortement à l’abolition de l’esclavage. Sa carrière politique s’achève rapidement avec l’arrivée au pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, contre qui il perd les élections présidentielles.
Lamartine reprend alors ses travaux d’écriture et publie notamment le roman Graziella en 1852 et ses Œuvres complètes en 1849-1850.
Alphonse de Lamartine décède le 28 février 1869 à Paris à l’âge de 78 ans.
place Gabriel Lamboley
Conseiller général du canton de Blanquefort du 12 janvier 1947 à 1964, affilié à La SFIO.
Une partie de sa famille habitait Lescombes dans une maison aujourd’hui démolie à l’angle des avenues du Taillan et René Antoune.
rue de la Lande Blanche
Ancien chemin rural n°49 dit de la Lande Blanche d’une longueur de 2 900 mètres. En 1840, ce chemin correspond à notre rue actuelle qui se prolonge par la rue de Montalieu. Ce chemin conduisait de Lescombes au château de Lanneblanque au Haillan appelé Bel Air depuis la fin du XVIII ème siècle lorsque M. Lafargue, gendre de Pierre Duret de Laplane en est le propriétaire. Lande Blanche pourrait être une forme dérivée de Laneblanque. Ces terrains sont des landes de « sables blancs », ce qui pourrait expliquer ce nom.
rue Hélène Langevin
Gabrielle Hélène Joliot-Curie, devenue Hélène Langevin-Joliot, née le 19 septembre 1927 à Paris, est une physicienne française. Comme son père Frédéric Joliot-Curie et son mari Michel Langevin, Hélène Langevin-Joliot est ingénieur de l’École supérieure de physique et de chimie industrielle de la ville de Paris, école où ses grands-parents, Pierre et Marie Curie, découvrirent le radium et le polonium. Parmi ses œuvres, on retrouve Science et culture : repères pour une culture scientifique commune (2015).
rue et chemin de Langlet
Ancien lieu-dit orthographié aussi Langlais ou l’Anglais. Sur les cadastres de 1844, le camin est tracé mais non nommé et la rue de Langlet est l’ancien chemin dit « d’Eysines à Bruges ». Elle a été cimentée par les allemands pendant la seconde guerre mondiale et a alors été nommée « piste cimentée ».
impasse Lartigues
Artigues dérive du nom latin artica désignant une terre en friche.
rue René Lavergne
- nommée ainsi le 3 avril 1965 : adjoint au maire
- Prénom d’état civil : Gabriel René.
- Né le 17 mai 1909, décédé le 12 mars 1963 à Eysines.
Il est conseiller adjoint au maire de 1945 à 1963. Son père Arnaud Lavergne, décède le 14 septembre 1914 à Mesnil les Hurlus. René est adopté par la nation le 29 avril 1919 ainsi que son frère Michel Louis né le 20 mai 1912.
allée du Lavoir
Dans la rue Parmentier toute proche, un lavoir a existé jusque dans les années 1980.
rue Charles Lecocq
Charles Lecocq est un compositeur français d’opérettes, opéras bouffes et opéras-comiques, né le 3 juin 1832 à Paris où il est mort le 24 octobre 1918. Parmi ses œuvres : La Fille de madame Angot, Giroflé-Girofla, Le Petit Duc.
rue André le Nôtre
- Etat civil : André le Nôtre
- Né en 1613, décédé en 1700, il est architecte de jardins dont ceux de Versailles, Saint-Cloud, Chantilly, etc…
impasse de Lescalle
Ancienne maison noble de Plassan, le château Lescalle a une très longue histoire.
En 1474, Arnaud de Costelande est cité comme bourgeois de Bordeaux et seigneur de la maison noble de Plassan. Au cours du XVIe siècle, le domaine se transmet dans la famille Capdeville. Le nom « Lescalle » s’impose à partir du milieu du XVIe siècle. À la fin du XVIe siècle, une nouvelle famille de seigneurs apparait avec Jehan de La Serre puis Antoine de Lasserre, conseiller du Roi en la Cour de Bordeaux. En 1703, Pierre Cro(i)zillac, bourgeois et marchand de Bordeaux, acquiert la maison de Lescalle. À partir de la fin du XVIIIe siècle et durant le XIXe siècle, nous retrouvons dans les documents le nom de la famille Abiet. Enfin, au cours du XXe siècle, plusieurs propriétaires vont se succéder comme le marquis Du Vivier ou plus récemment M. Forner…
Cette demeure est composée d’un corps de logis du XVIe siècle auquel ont été ajoutés des éléments de construction au XVIIIe (élévation du logis) puis au XIXe siècle (partie néogothique). Le château est entouré d’un beau parc à la française.
allée de Lescure
En 1781, le domaine de La Mothe prend le nom de son nouveau propriétaire, sieur Antoine Lescure, « maître hôtelier à Bordeaux ».
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en juin 2021 rubrique « histoire » Lamothe-Lescure, son histoire.
avenue de la Libération
Il est difficile de parler de la libération d’Eysines. Les Allemands sont partis… Peut-on retenir la date du 28 août 1944 comme Bordeaux ? Un arrêté du Préfet de la Gironde en date du 18 janvier 1946 fixe la date officielle pour l’arrondissement de Bordeaux : le 11 octobre 1944.
avenue du Limancet
Ruisseau en grande partie canalisé, le Limancet traverse le domaine du Pinsan, la propriété de Lamothe-Lescure et suit ensuite l’avenue de l’Hippodrome.
cité de Londres
Pendant l’occupation allemande, une habitante de cette impasse aurait eu des « relations » avec Radio Londres et aurait demandé que l’impasse en garde le souvenir.
M
rue Jean Macé
Jean François Macé, né le 22 août 1815 à Paris et mort le 13 décembre 1894 à Monthiers, est un pédagogue, enseignant, journaliste et homme politique français. Issu d’un milieu ouvrier, franc-maçon, il est l’un des fondateurs de la Ligue de l’enseignement. À partir de 1848, il est rédacteur à La République et les solutions qu’il propose aux problèmes de l’enseignement sont jugées si modernes que, après le coup d’État du 2 Décembre 1851, il doit quitter Paris. L’avènement de la III e République lui permet enfin de voir ses efforts récompensés et, en 1883, Macé est
même nommé sénateur à vie. Il avait publié en 1861 Histoire d’une bouchée de pain, à la fois récit et manuel.
impasse de la Maison Haute
La maison avec un étage, située au fond de l’impasse, est bien visible alors que les maisons autour sont basses.
rue Serges Mallet
Serge Mallet est un résistant, militant politique marxiste, journaliste et sociologue universitaire français, né le 20 décembre 1927 à Bordeaux et mort le 16 juillet 1973 à Saint-Maximin. Issu d’une famille d’artisans, il participe à la Résistance et adhère au Parti communiste français dont il se sépare en 1956 pour fonder le PSU (Parti Socialiste Unifié). Membre de l’équipe du Nouvel Observateur, du comité rédactionnel de la revue Arguments, il collabore en outre à diverses revues de gauche (Esprit, Les Temps modernes). Parmi ses œuvres on retrouve Les paysans contre le passé (1962), La nouvelle classe ouvrière (1963).
rue André Malraud
André Malraux, né le 3 novembre 1901 dans le 18ᵉ arrondissement de Paris et mort le 23 novembre 1976 à Créteil, est un écrivain, aventurier, homme politique et intellectuel français. Il devient éditeur dès l’âge de dix-neuf ans. André Malraux gagne l’Indochine où il participe à un journal anticolonialiste et est emprisonné en 1923-1924 pour
trafic d’antiquités khmères. Revenu en France, il transpose cette aventure dans un roman, La Voie royale qui a obtenu le prix Interallié en 1930, et devient célèbre, en 1933, avec La Condition humaine un roman d’aventure et d’engagement qui s’inspire des soubresauts de la Chine. Il reçoit le Prix Goncourt pour ce livre. Il écrit aussi de nombreux ouvrages sur l’art tels que Le Musée imaginaire ou Les Voix du silence (1951). Ministre des Affaires
Culturelles de 1959 à 1969, sous la présidence du Général De Gaulle.
rue du Marais
Ces terrains situés entre la Jalle, la rue de Langlet et l’avenue du Médoc étaient autrefois des padouens : terres basses et marécageuses, terrains vacants, laissés par les propriétaires aux habitants d’Eysines pour faire paître leurs troupeaux. Vers 1830, les propriétaires assainissent ces terrains en creusant des canaux pour que les nombreuses sources y coulent sans inonder les parcelles. Le Marais devient alors des terres cultivables avec un sol riche et frais dans lequel se développent les jardins maraîchers dès le milieu du XIX ème siècle.
rue de la Marne
Référence aux deux batailles de la Marne au cours de la Grande Guerre : du 5 septembre 1914 au 12 septembre 1914 et du 15 juillet 1918 au 6 août 1918.
rue Martin Porc
Ancien chemin dit de « Martin Porc » et ancien lieu-dit.
rue François Mauriac
François Mauriac, né le 11 octobre 1885 à Bordeaux et mort le 1ᵉʳ septembre 1970 à Paris, est un écrivain français. Lauréat du Grand prix du roman de l’Académie française en 1926, il est élu membre de l’Académie française au fauteuil nᵒ 22 en 1933. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1952 pour l’ensemble de son oeuvre. Les années 1920 à 1930 sont pour lui celles de la gloire littéraire. Donnant la pleine mesure de son talent romanesque, il publia coup sur coup plusieurs de ses œuvres majeures, Le Baiser au lépreux (1922), Le Fleuve de feu (1923), Génitrix (1923), Le Désert de l’amour (1925), Thérèse Desqueyroux (1927), Le Nœud de vipères (1932), Le Mystère Frontenac (1933).
rue du Maurrat
Ancien lieu-dit.
impasse du May du Merle
Ancien lieu-dit.
rue Pierre Mendès-France
Pierre Mendès France, parfois surnommé PMF, est un homme d’État français, né le 11 janvier 1907 à Paris et mort le 18 octobre 1982 dans la même ville. Il s’initie à la vie politique dès 1924 dans les mouvements étudiants d’opposition à l’extrême droite puis est élu député de l’Eure en 1932. Radical-socialiste, il participe à la coalition du Front
populaire. Il est membre du second gouvernement Blum en 1938. Pendant la Seconde Guerre mondiale, après avoir été incarcéré par le régime de Vichy, il parvient à rejoindre la Résistance et s’engage dans les Forces aériennes françaises libres. Il est commissaire aux Finances puis ministre de l’Économie nationale dans le gouvernement provisoire du général de Gaulle de septembre 1943 à avril 1945. En 1954, il est président du conseil et ministre des Affaires Etrangères.
allée Merleau-Ponty
Maurice Merleau-Ponty est un philosophe français né à Rochefort-sur-mer le 14 mars 1908 et mort à Paris le 3 mai 1961. Il est le cousin du philosophe des sciences Jacques Merleau-Ponty.
avenue Jean Mermoz
Jean Mermoz, né à Aubenton ou Guise, le 9 décembre 1901 et disparu dans l’océan Atlantique le 7 décembre 1936, est un aviateur français, figure légendaire de l’Aéropostale, surnommé l’« Archange ».
Il est aussi un des membres fondateurs et vice-président, en 1936 du Parti social français (PSF) avec le colonel François de La Rocque, ancien président des Croix-de-Feu.
rue André Messager
André Charles Prosper Messager, né à Montluçon le 30 décembre 1853 et mort dans le 17ᵉ arrondissement de Paris le 24 février 1929, est un compositeur et chef d’orchestre français. Célèbre pour ses opérettes et opéras comiques, André Messager est un des grands représentants de l’école française classique. Chef d’orchestre attentif aux innovations musicales de son époque, il a toujours eu à cœur de faire jouer et connaître les œuvres de ses contemporains, bien au-delà des représentations nationalistes.
impasse des Métiers
Dans cette impasse, se trouvaient un garagiste et un couvreur et juste en face, avenue de la Libération, un ferronnier-forgeron et un boulanger.
rue Michel
Cette rue devrait s’appeler Mitchell.
Pierre Mitchell, gentilhomme irlandais, crée en 1723 une verrerie à bouteilles dans les palus des Chartrons.
En 1734, il transfère son industrie à Lescombes. Ayant obtenu le privilège de verrerie royale en 1739, il s’établit définitivement à Bordeaux mais continue longtemps de tirer d’Eysines le sable nécessaire à son industrie.
Il meurt en 1740. Son fils François Patrice est trop jeune pour diriger la verrerie. C’est donc Jeanne Hicky, son épouse, qui pendant une dizaine d’années va être une des premières femmes chef d’entreprise à Bordeaux.
rue Louise Michel
Louise Michel, alias « Enjolras », née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, est une institutrice, écrivaine, militante anarchiste, franc-maçonne française, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris durant laquelle elle s’implique tant politiquement que militairement en intégrant les rangs de la Garde nationale. Parmi ses œuvres principales, on retrouve Mémoires (1886), La Commune (1898).
rue Jean François Millet
Jean-François Millet, né le 4 octobre 1814 au hameau de Gruchy et mort le 20 janvier 1875 à Barbizon, est un artiste-peintre réaliste, pastelliste, graveur et dessinateur français du XIXᵉ siècle, l’un des fondateurs de l’école de Barbizon. Il est célèbre notamment pour ses scènes champêtres et paysannes réalistes. Parmi ses œuvres principales, on retrouve Des glaneuses (1857), L’Angélus (1859), Le Semeur (1850) L’Homme à la houe (1862).
rue et impasse Aladin Miqueau
- maire d’Eysines de 1888 à 1919
- prénom d’état civil : Léonard
- né à Eysines le 15 novembre 1843, décédé le 3 décembre 1922 dans sa maison à Eysines (au May du Merle)
- marié le 12 octobre 1869 à Suzanne Meynard, veuf le 13 décembre 1879, père de Marie (Madeleine en famille) née le 1er novembre 1871
Cultivateur de profession, c’est un homme engagé. Affilié au Comité Républicain, il est élu maire le 5 juin 1888 et exerce sept mandats consécutifs jusqu’aux élections du 30 novembre 1919.
En 1881, est créée l’Union syndicale des jardiniers maraîchers de la Gironde ; Aladin Miqueau fait partie des 26 membres fondateurs. Il en est le vice-président de 1887 à 1897, puis président de 1901 à 1904.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com : « Aladin Miqueau, maire d’Eysines de 1888 à 1919«
rue Fréderic Mistal
Frédéric Mistral, né le 8 septembre 1830 à Maillane où il meurt le 25 mars 1914, est un écrivain et un lexicographe français de langue provençale (occitane). Il fut membre fondateur du Félibrige, membre de l’Académie de Marseille. Mistral reçoit le Prix Nobel de littérature en 1904 conjointement avec José Echegaray, pour Mireio (Mireille), œuvre en vers écrite en provençal. Il consacrera le montant de ce prix à la création du Museon Arlaten à Arles. Ses autres œuvres : l’homme populaire, le poète du Rhône, Mémoires, etc…
allée Monge
Gaspard Monge (1746-1878) mathématicien et homme politique. L’allée conduit à la rue Monge de Caudéran.
rue Michel Montaigne
Michel Eyquem, seigneur de Montaigne, né le 28 février 1533 et mort le 13 septembre 1592 au château de Saint-Michel-de-Montaigne, est un philosophe, humaniste et moraliste français de la Renaissance, ainsi qu’un écrivain érudit. Parmi ses œuvres principales on retrouve Essais (1580), Des cannibales – Des coches (1580), Journal de voyage en Italie, L’apologie de Raymond Sebond.
rue du Montalieu
À la fois ancien lieu-dit et patronyme.
rue Montesquieu
Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, est un penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières, né le 18 janvier 1689 à La Brède et mort le 10 février 1755 à Paris. Jeune homme passionné par les sciences, plein d’esprit, Montesquieu publie anonymement les Lettres persanes (1721). Parmi ses œuvres principales on retrouve également Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) et De l’Esprit des lois (1748).
place Montré
En 1888, Pierre Montré négociant à Bordeaux achète le domaine viticole de Lamothe-Lescure. Il le transmet à son fils Eugène. Cette propriété est citée dans « Bordeaux et ses vins » dès 1893 sous l’appellation « domaine Lamothe-Lescure de M. Montré » et est décrite ainsi : « …reconstitué par les soins de M Montré…son important vignoble…est
exclusivement complanté avec les 3 cépages fins en usage dans les grands crus : merlot, malbec et cabernet…donne un vin tout en finesse et un corps qui le place en tête des crus d’Eysines…En plus de son excellent vin, il est fait le Kina-Montré au vin vieux du Médoc … ». Le 27 octobre 1943, Mme Marin née Montré fait donation du domaine Lamothe Lescure de 24 ha environ, aux Filles de la Charité, pour l’éducation des jeunes filles pauvres.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en juin 2021 rubrique « histoire » Lamothe-Lescure, son histoire.
chemin de la Motte
Le chemin actuel de la Motte se trouve à l’emplacement d’un ancien petit chemin (non nommé) en 1844. Il relie alors le lieu-dit « Lamothe » au chemin vicinal n° 3 dit «de Lescombes à Bordeaux », actuelle avenue du Taillan. La propriété viticole de Lamothe-Lescure avait effectivement des parcelles de part et d’autre de l’avenue du Taillan.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en juin 2021 rubrique
« histoire » Lamothe-Lescure, son histoire.
rue Jean Moulin
Jean Moulin, né le 20 juin 1899 à Béziers et mort le 8 juillet 1943 près de Metz, en Moselle annexée, dans un convoi en partance pour l’Allemagne, est un haut fonctionnaire et résistant français. Préfet de l’Aveyron puis d’Eure-et-Loir, refusant l’occupation de la France par l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint en septembre 1941 la France libre à Londres en passant par l’Espagne et le Portugal. Considéré comme l’un des principaux héros de la Résistance. Il fonde le Conseil National de la Résistance. Il est fait compagnon de la Libération en 1942. Arrêté le 21 juin 1943, il est torturé et meurt dans un convoi vers l’Allemagne. Il est nommé général de brigade à titre posthume lors de la Libération, puis général de division en 1946.
e 1749, Guillaume Ponson, maître boulanger, obtient de la Jurade de Bordeaux l’autorisation de construire à Eysines un moulin à vent. Il le transmet par héritage à son fils en 1767. Au décès de celui-ci, c’est son fils Jean qui en hérite (en l’An II) et le fait raser.
L’emplacement exact de ce moulin n’a pas été retrouvé, il était près du point culminant situé au début de la rue du Moulin à vent, au niveau du Plateau.
rue du Moulin Blanc
Ancien chemin vicinal n°6 dit « du Pontet » en 1840. Le moulin blanc est une appellation récente du XX ème siècle,il se nommait autrefois le moulin de la Lande ou moulin de Landemoulin. Landemoulin existe déjà au XII ème siècle et appartient aux seigneurs de Blanquefort. L’un d’eux, Gombaud, le donne aux Templiers, puis aux Chevaliers de St jean de Jérusalem, seigneurs du Vigean. En 1768, il appartient à M de Lavie, propriétaire du château du Taillan et reste dans la famille Lavie et Bryas pendant plus d’un siècle. Fin XIX ème siècle, il appartient à M. Glaunès , meunier puis à MM. Ballan père et fils, propriétaires de l’équarrissage d’Eysines. Vers 1920, il est vendu à un cabaretier. Depuis quelques années, un restaurant est établi dans une partie de la construction.
chemin du Moulin de Plassan
Ce moulin dépendait de la maison noble de Plassan . En 1394, Pey de Plassan cède la redevance féodale du moulin aux Frères Prêcheurs. Cette ancienne maison noble est aussi appelée « Lescalle », aujourd’hui le château du même nom est situé Place du 4 septembre.
rue du Moulineau
Sur le tracé de l’ancien chemin du Moulineau, appelé « camin molinar » vers le XV ème siècle. En 1840, c’est un chemin rural d’une longueur de 2810 mètres, portant deux numéros : le 27 pour la partie basse et le 52 pour la partie haute.
rue Albert Mourgues
- nommée ainsi le 3 avril 1965 : conseiller municipal et adjoint de 1929 à 1945
- Prénom d’état civil : Jean.
- Né le 24 juillet 1884, décédé le 16 juin 1952 à Eysines.
De 1929 à 1939, Albert Mourgues a été adjoint supplémentaire aux maires Jean Lahary puis René Dumon. Il fut président du Comité des Fêtes du Vigean. Il était cordier, sa maison et son atelier étaient situés au numéro 8 de l’avenue de Pauillac désignée alors comme « la côte du cordier ». La maison familiale est au 6 de la rue qui porte son nom aujourd’hui.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en janvier 2015 rubrique « histoire » Le cordier Jean Albert Mourgues.
rue Gabriel Moussa
- conseiller municipal de 1925 à 1935 puis maire d’Eysines de 1939 à 1945
- prénom d’état civil : Henri
- né le 24 mars 1886 à Eysines (Montalieu), décédé le 27 juin 1955
- agriculteur, marié à Eysines le 9 juin 1920 à Catherine Curat, qui décède le 14 septembre 1935
rue Alfred de Musset
Alfred de Musset est un poète, dramaturge et écrivain français de la période romantique, né le 11 décembre 1810 à Paris, où il meurt le 2 mai 1857.
Il fréquente les poètes du Cénacle de Charles Nodier et publie à 19 ans Contes d’Espagne et d’Italie, son premier recueil poétique. Il se fit aussi connaître par sa pièce Les Caprices de Marianne, par son recueil de poésies Les Nuits et par son ouvrage La Confession d’un enfant d’un siècle.
P
impasse du Paadock
Nommé ainsi en référence à l’hippodrome, le paddock étant l’endroit où les chevaux sont présentés avant la course.
rue Emmanuel Paranteau
- conseiller municipal de 1935 à 1945
- prénom d’état civil : Méric
- né le 20 décembre 1877 à Eysines, décédé le 16 avril 1965
- marié le 13 avril 1911 à Marie (en famille Isabelle) Brouard, originaire des Maîtres (Eysines), d’une famille de laitiers. Ils ont trois enfants François (en famille Georges) né en 1906, Marguerite (en famille Georgette) née en 1911, Pierre né en 1921. Ce dernier est lui aussi laitier.
rue Parmentier
Pharmacien (1737-1813). Il publie en 1789 le Traité sur la culture de la pomme de terre.
rue Charles Peguy
Charles Pierre Péguy, né le 7 janvier 1873 à Orléans et mort pour la France le 5 septembre 1914 à Villeroy, est un écrivain, poète, essayiste et officier de réserve français. Il est également connu sous les noms de plume de Pierre Deloire et Pierre Baudouin. C’est aussi un intellectuel engagé : après avoir été militant socialiste libertaire, anticlérical, puis dreyfusard au cours de ses études, il se rapproche à partir de 1908 du catholicisme et du nationalisme ; il reste connu pour sa poésie et ses essais, notamment Notre Jeunesse (1910), ou L’Argent (1913), où il exprime ses préoccupations sociales et son rejet de l’âge moderne, où toutes les antiques vertus se sont altérées.
rue Jean-Baptiste Perrin
Jean Baptiste Perrin, né le 30 septembre 1870 à Lille et mort le 17 avril 1942 à New York (États-Unis), est un physicien, chimiste et homme politique français. Il reçoit le prix Nobel de physique en 1926. Ancien élève de l’École normale supérieure, il fut chargé de cours (1898) puis professeur (1910) de chimie-physique à la Faculté des sciences de Paris durant 40 ans. Parmi ses œuvres principales on retrouve Les Atomes (1913), Œuvres scientifiques de Jean
Perrin (1950).
rue du Perroquet
Ancien lieu-dit sur le cadastre de 1844.
place du Pesage
Cette place est proche de l’hippodrome. Lors des courses, le poids des jockeys est réglementé.
chemin de la Pescaduyre
Ancien lieu-dit, en gascon signifie lieu de pêche ou pêcherie.
rue du Petit Sesca
S’écrit Sescat.
En gascon, Sescat signifie « lieu planté de sesques », ou « masse d’eau ». Le Sescat est situé dans le Marais qui est drainé vers 1830 par les propriétaires des terrains, en général en captant et en canalisant les sources extrêmement nombreuses.
rue des Peyreyres
Ancien chemin rural n° 46 dit « des peyryres » d’une longueur de 550 mètres en 1840.
En gascon, peyreyres signifie carrière de pierres.
rue Gérard Philipe
Gérard Albert Philipe, dit Gérard Philipe, né le 4 décembre 1922 à Cannes et mort le 25 novembre 1959 à Paris, est un acteur français. Actif au théâtre comme au cinéma, il fut en France, jusqu’à sa mort prématurée, l’une des principales vedettes de l’après-guerre. Le public garde de lui une image juvénile et romantique, qui en fait l’une des icônes du cinéma français. Il apparait dans des films tels que La Beauté du diable (1950), Fanfan la Tulipe (1952), Le Rouge et le Noir (1954).
avenue de Picot
L’origine du « Bois de Picot » est très ancienne, le nom est porté sur un plan de 1622.
Ces terrains font partie du tènement d’Artigue Arnaud : il s’agit donc d’un territoire qui a été défriché pour donner des terres labourables et des vignes.
rue Lucien Piet
Né à Eysines (le Vigean) le 23 septembre 1873, décédé à Eysines le 28 mars 1956.
Petit-fils et fils d’entrepreneur de bâtisse, il commence par ce même métier, mais l’abandonne assez vite pour reprendre le jardinage comme les Curat, sa famille maternelle au Bourg.
Il est célibataire et fait don à la commune d’anciennes vignes dans le secteur où se trouve aujourd’hui le collège Albert Camus.
chemin du Pillard
Ancien lieu-dit, du quartier du Haillan, cette rue est limitrophe d’Eysines et du Haillan
allée de la Pillardière
En rapport avec « Pillard »
allée du Pinsan
Ancien lieu-dit. Cette allée est située dans le domaine municipal du Pinsan où se trouvent les installations sportives de la ville.
avenue de la Pompe
Un lieu-dit « la pompe » est mentionné en 1627 à propos du marais de Langlet.
Le mot « pompe » désignait les vannes permettant de faire passer l’eau de la jalle vers les fossés d’irrigation et les conduits, généralement en bois, permettant à l’eau de traverser chemins et digues.
rue de la Pompe de Breteil
Ancien chemin n° 13 de « la Pompe au Bretey » en 1840, d’une longueur de 655 mètres. Cette rue relie deux lieux-dits : « la Pompe » et « le Breteil ».
place Étienne Ponson
- premier maire d’Eysines élu le 14 février 1790
- né le 20 mars 1736 à Eysines, marié à Marie Bacquey en août 1767 à Saint-Jean-d’Illac.
Charpentier de barriques (tonnelier) et marchand à Eysines, il est élu maire d’Eysines le 14 février 1790 pour une courte période. Étienne Ponson décède à Pessac avant le 26 mars 1795, date de l’inventaire après décès effectué en présence de trois de ses enfants.
allée du Poujeau
Ancien lieu-dit
allée et rue du Prado
S’écrit pradeau ou pradeu, mot gascon signifiant prairie.
rue Jacques Prévert
Jacques Prévert, né le 4 février 1900 à Neuilly-sur-Seine et mort le 11 avril 1977 à Omonville-la-Petite, est un poète français. Auteur de recueils de poèmes, parmi lesquels Paroles (1946), il devint un poète populaire grâce à son langage familier et à ses jeux sur les mots.
R
rue Léon Raffi
- conseiller municipal en 1878 puis maire d’Eysines de 1882 à 1888
- né le 28 mai 1833 à Figeac dans le Lot, décédé au Haillan le 29 décembre 1908
Il se marie à Eysines le 12 mai 1865, il est menuisier et habite à Bordeaux. Son épouse Marguerite Protin est née le 3 septembre 1839 à Woël dans la Meuse. Lors de son mariage, elle est sans profession et demeure à Lescombes. Le couple s’installe sans doute à Lescombes avant 1869 où nait leur première fille Marie Jeanne le 9 mai 1869, et la seconde Jeanne Marie le 6 avril 1872.
Pendant son mandat, en 1882, la poste ouvre son bureau rue de Verdun, la même année la commune achète un terrain pour construire l’école des filles. En 1885, l’école des filles et la classe maternelle reçoivent les élèves et la gare de chemins de fer est construite.
Léon Raffi quitte Eysines en 1888 ou 1889 pour Villandraut.
À Eysines, il a exercé la profession de menuisier. À Villandraut en 1893, lors du décès de sa fille Jeanne Marie, il est receveur buraliste.
rue Jean Philippe Rameau
Jean-Philippe Rameau est un compositeur français et théoricien de la musique, né le 25 septembre 1683 à Dijon et mort le 12 septembre 1764 à Paris. Parmi ses œuvres principales on retrouve Les Indes galantes, Les Sauvages. Hippolyte et Aricie.
rue Maurice Ravel
Maurice Ravel est un compositeur français né à Ciboure le 7 mars 1875 et mort à Paris le 28 décembre 1937. Avec son aîné Claude Debussy, Ravel fut la figure la plus influente de la musique française de son époque et le principal représentant du courant dit impressionniste au début du XXᵉ siècle. Parmi ses œuvres principales on retrouve Boléro, Concerto en sol , Pavane pour une infante défunte.
rue de la Renaissance
Rue récente sur l’emplacement de l’ancienne allée de Bois Gramont, qui allait du château à la route de Saint-Médard.
rue Auguste Renoir
Pierre-Auguste Renoir dit Auguste Renoir, né le 25 février 1841 à Limoges et mort le 3 décembre 1919 au domaine des Collettes à Cagnes-sur-Mer, est l’un des plus célèbres peintres français. Parmi ses œuvres principales on retrouve Bal du moulin de la Galette (1876), Le Déjeuner des canotiers (1881), Jeunes filles au piano (1892).
rue Raymond Renouil
- maire d’Eysines de 1919 à 1925
- né à Saint-Médard-en-Jalles le 10 mai 1861, décédé le 5 mars 1941 à Eysines
- marié le 14 mai 1882 à Marie Argillos, il est agriculteur et habite à Lescombes la maison à l’angle de l’avenue du Taillan et de la rue qui porte son nom. Son fils Matthieu René est né en 1883, il est marié à Jeanne Dabadie. Son petit-fils né en 1907 est marié à Jeanne Meynard. Ils ont un fils né en 1931 et une fille née en 1940.
Les propriétés de Raymond Renouil (plus de 15 hectares à Eysines et des parcelles au Taillan) viennent du père de son épouse Marie Argillos, fille de Matthieu Argillos et de Marie Durousseau.
En février 1920, à la demande de M. Renouil, le conseil municipal interdit les déambulations de carnaval dans les rues en considération des grands deuils. La même année, on décide d’installer le monument aux morts sur la place de l’église. On peut lire sur le monument : « Inauguré le 23 octobre 1921- M. Renouil, Maire – M. Dumont, Président du comité ».
rue Arthur Rimbaud
Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille. Bien que brève, son œuvre poétique est caractérisée par une prodigieuse densité thématique et stylistique, faisant de lui une des figures majeures de la littérature française. Parmi ses œuvres principales on retrouve Le Bateau ivre (1871), Une saison en enfer (1873), Illuminations (1872-1875). Ronteau Gaillard (rue du) : Il est fait mention du nom en 1574. Le chemin traversait les fiefs des Dames de l’Annonciade, dont l’un des tenanciers s’appelait Pierre Gaillard. Ronteau Gaillard (rue du Ronteau Gaillard) nommée ainsi le 5 février 1966 : Ancien chemin rural n° 47 dit « du Ronteau Gaillard ». Ronteau signifie chemin de servitude.
Le nom apparait dans un acte en 1574, le chemin traversait les fiefs des Dames de l’Annonciade, dont l’un des tenanciers s’appelait Pierre Gaillard.
rue de la Rosière
Tradition dans certains villages de la fête de la Rosière consistant en la remise d’une couronne de roses (d’où le nom) à une jeune fille à la conduite irréprochable et modeste.
rue Jean Rostand
Jean Rostand, né le 30 octobre 1894 à Paris et mort le 4 septembre 1977 à Ville-d’Avray, est un écrivain, moraliste, biologiste, historien des sciences et académicien français. Parmi ses œuvres principales on retrouve L’Aventure humaine, Esquisse d’une histoire de la biologie.
rue du Rouge
Ancien lieu-dit.
place du Rouillaou
Ancien lieu-dit.
S
rue des Sables
Ancien chemin des Sables n° 64 en 1840, d’une longueur de 450 mètres, nommé ainsi en référence à la nature du sol.
rue et impasse Saint-Exupéry
Antoine de Saint-Exupéry, né le 29 juin 1900 à Lyon et disparu en vol le 31 juillet 1944 au large des côtes marseillaises, est un écrivain, poète, aviateur et reporter français. Né dans une famille issue de la noblesse française, il passe une enfance heureuse malgré les morts prématurées de son père et d’un frère. Il participe à l’aventure de la Compagnie Latécoaire, future aéropostale. Il se consacre, dans les années 1930, au journalisme et aux raids aériens. Engagé dans la guerre, il disparait en mer en juillet 1944. Il est déclaré « Mort pour la France ». Parmi ses œuvres principales on retrouve Vol de nuit (1931), Le Petit Prince (1943), Terre des hommes (1943), Lettre à un otage (1943).
rue Camille Saint-Saëns
Charles Camille Saint-Saëns, né le 9 octobre 1835 à Paris et mort le 16 décembre 1921 à Alger, est un pianiste, organiste et compositeur français de l’époque romantique. Il a écrit douze opéras dont le plus connu est Samson et Dalila (1877), de nombreux oratorios, cinq symphonies, cinq concertos pour piano, trois pour violon et deux pour violoncelle, des compositions chorales, un Requiem, un Oratorio de Noël, de la musique de chambre et des pièces pittoresques, dont Le Carnaval des animaux (1886). De plus, il occupe une place particulière dans l’histoire du cinéma puisqu’il est, en 1908, le tout premier compositeur
de renom à composer une musique spécialement pour un film, L’Assassinat du duc de Guise.
allée Georges Sand
George Sand, nom de plume d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, par mariage baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris le 1ᵉʳ juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d’œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques. Parmi ses œuvres principales on retrouve Indiana (1832), La Mare au diable (1846), Consuelo (1843), Histoire de ma vie (1855).
rue Jean-Paul Sartre
Jean-Paul Charles Aymard Sartre, né le 21 juin 1905 dans le 16 e arrondissement de Paris et mort le 15 avril 1980 dans le 14 e arrondissement, est un écrivain et philosophe français, représentant du courant existentialiste, dont l’œuvre et la personnalité ont marqué la vie intellectuelle et politique de la France de 1945 à la fin des années 1970. Fondateur et directeur de la revue Les Temps modernes (1945), il écrit également des œuvres telles que L’Être et le Néant (1943), L’existentialisme est un humanisme (1945), Critique de la raison dialectique (1960).
rue Erik Satie
Éric Alfred Leslie Satie, dit Erik Satie, est un compositeur et pianiste français né à Honfleur le 17 mai 1866 et mort à Paris le 1ᵉʳ juillet 1925. Associé un temps au symbolisme, mais inclassable, il a été reconnu comme précurseur de plusieurs mouvements, dont le néoclassicisme, le surréalisme, le minimalisme, la musique répétitive et le théâtre de l’absurde. Parmi ses œuvres principales on retrouve Gymnopédies (1888), Gnossiennes (1890), Je te veux (1903).
rue Gaston Saux
- nommée ainsi le 3 avril 1965
- conseiller municipal de 1900 à 1916
- Prénom d’état civil : Félix.
- Né le27 avril 1862, décédé le 20 mars 1916 à Eysines.
En 1912, lors de l’installation du conseil municipal, il est élu 2 ème adjoint, mais refuse pour motif personnel. Ses parents sont épiciers – restaurateurs place Charleroi. Il achète vers 1897 un terrain planté de vignes sur lequel sont bâtis une maison d’habitation et un chai. Il transforme totalement cette petite construction entourée de vignes, il l’agrandit, l’aménage et va ainsi créer Chantilly, hôtel-restaurant de renom. Gaston Saux est l’instigateur de la
société des fêtes du Vigean. Toutes les réunions se tenaient à Chantilly.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com en janvier 2015 rubrique « histoire » Le Chantilly.
rue Gabriel School
- conseiller municipal de 1896 à 1919
- prénom d’état civil : Pierre
- né le 13 décembre 1860 à Eysines (le Vigean)
Il est tonnelier à Lescombes. Il se marie avec Jeanne Denigès qui décède le 3 janvier 1922, puis avec Marie Massé le 28 novembre 1924. Ils quittent Eysines sans doute en 1946, leurs noms sont barrés sur les listes électorales de cette année-là.
rue du Docteur Albert Schweitzer
Albert Schweitzer, né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg et mort le 4 septembre 1965 à Lambaréné, est un médecin, pasteur et théologien protestant, philosophe et musicien alsacien. L’hôpital qu’il développe dans la forêt équatoriale au bord de l’Ogooué à partir de 1913 le fait connaître dans le monde entier. En 1952, l’attribution du prix Nobel de la paix lui apporte la consécration et une visibilité médiatique considérable. Parmi ses œuvres principales on retrouve La quête du Jésus historique (1906), Ma vie et ma pensée (1931),Reverence for life (1933).
rue et impasse Seguin
Est-ce en souvenir de Seguin Carpentey ? En 1307, il fait donation aux religieuses de Sainte Claire de la maison noble « salle Carpenteyre » située actuellement au n 7 de la rue Seguin.
Plus de renseignements sur le blog www.association-connaissance-eysines.overblog.com : « La Salle Carpenteyre« .
rue Olivier de Serres
Olivier de Serres, né en 1539 et mort le 12 juillet 1619 à Villeneuve-de-Berg est un agronome français, protestant actif et auteur d’un vaste traité : le Théâtre d’Agriculture et mesnage des champs, qui connut 19 rééditions de 1600 à 1675.
rue Daniel Sibassié
- conseiller municipal et 1 er adjoint.
- Prénom d’état civil : Jérôme
- Né le 25 juin 1898 au Vigean à Eysines, décédé le 13 juin 1974 à Mérignac.
Il est conseiller municipal de 1959 à 1971 et 1 er adjoint de 1965 à 1971. Il est le premier historien de notre ville, confiant ses notes prises aux archives départementales à la ville d’Eysines et à la paroisse. Il fait une carrière de comptable aux Chemins de Fer du Midi. Il est en retraite le 1 er septembre 1956 et se consacre alors à ses recherches.
allée de la Source
Évocation d’une des nombreuses sources d’Eysines.
rue Henri Stendhal
Henri Beyle, plus connu sous le nom de plume de Stendhal, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort d’apoplexie le 23 mars 1842 dans le 2ᵉ arrondissement de Paris, est un écrivain français, connu en particulier pour ses romans Le Rouge et le Noir (1830) et La Chartreuse de Parme (1839).
T
rue Germaine Tillion
Germaine Tillion, née le 30 mai 1907 à Allègre et morte le 19 avril 2008 à Saint-Mandé, est une résistante et ethnologue française. Titulaire de nombreuses décorations pour ses actes héroïques durant la Seconde Guerre mondiale, elle est en 1999 la deuxième Française à devenir Grand-croix de la Légion d’Honneur après Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Parmi ses œuvres principales on retrouve Ravensbrück : Suivi de Les Exterminations par gaz à Ravensbrück (1946), Le Verfügbar aux enfers , Le harem et les cousins (1966), une opérette à Ravensbrück (2005).
rue Jean Tougne
- instituteur et secrétaire de mairie
- né en 1854
Instituteur à l’école des garçons de 1900 à 1915, il est marié, père de Jean Joseph René instituteur et de Jean Georges. Le 6 juillet 1915 Jean Joseph Réné, 20 ans, est déclaré mort pour la France. Jean Georges, 34 ans, disparait le 26 février 1916 dans le naufrage du Provence II au large de la Crête.
Jean Tougne quitte Eysines en 1925 pour Saint Loubès.
rue Henri de Toulouse Lautrec
Henri de Toulouse-Lautrec, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901, au château Malromé, à Saint-André-du-Bois, est un peintre, dessinateur, lithographe, affichiste et illustrateur français. Parmi ses œuvres principales on retrouve MoulinRouge La Goulue (1891), Divan Japonais (1892), Le Lit (1893), Au MoulinRouge (1895).
rue de la Tour
Le nom de cette rue rappelle que le pigeonnier fut longtemps désigné, comme « la tour » par les Eysinais.
rue des Treytins
Ancien chemin rural n° 17 d’une longueur de 1700 mètres, allant au Vigean par les Treytins (Ancien lieu-dit).
rue Bertrand Triat
- conseiller municipal
- Né le 25 décembre 1858, décédé le 16 juillet 1934.
- Conseiller municipal de 1919 à 1935.
- Son chaffre est « le Carliste ».
Il est né au Vigean, où vivent ses parents. Tout comme son père, il est cultivateur. Il épouse en 1880 Jeanne Marmiesse, vigeanaise et fille de cultivateur. En 1886, ils vivent au Bourg avec leur fille de 5 ans Marguerite. En 1891, la maison abrite aussi un oncle et 5 « domestiques cultivateurs ». En 1893, Jeanne décède. Bertrand Triat va vivre à Cantinolle vers 1900. En 1902, il épouse en secondes noces Malvina Phialip. Vers 1914, Bertrand achète « château » Cantinolle à Gabriel Girardeau. Il est cultivateur et éleveur de porcs.
allée Elsa Triolet
Elsa Triolet, née Ella Yourievna Kagan le 12 septembre 1896 à Moscou et morte le 16 juin 1970 à Saint-Arnoult-en-Yvelines, est une femme de lettres et résistante française d’origine russe, née de parents juifs. Première femme à obtenir le prix Goncourt, elle est également connue sous le pseudonyme de Laurent Daniel. Parmi ses œuvres principales on retrouve Bonsoir Thérèse (1938), Le premier accroc coûte deux cents francs (1944), Le Cheval roux
(1953), Roses à crédit (1959).
rue du Tronc du Pinson
Ancien chemin rural n° 86 « chemin du Tronc du Pinson » en 1840, d’une longueur de 1215 mètres.
V
rue Marie-C. Vaillant-Couturier
Marie-Claude Vaillant-Couturier, née Vogel le 3 novembre 1912 dans le 6ᵉ arrondissement de Paris et morte le 11 décembre 1996 à Villejuif, est une femme politique française, communiste et résistante. Originaire d’un milieu bourgeois et artiste, elle devient militante communiste et travaille au journal L’Humanité comme reporter-photographe. Engagée dans la Résistance, elle est déportée à Auschwitz en 1943 puis transférée à Ravensbrück, camp où elle reste plusieurs semaines après sa libération afin d’aider des malades intransportables. Elle est élue
députée communiste de 1945 à 1958 puis de 1962 à 1973.
rue Vauban
- Etat civil : Sébastien le Prestre de Vauban
- Né en 1633, décédé en 1707.
- Maréchal de France, nommé en 1678 commissaire général des fortifications au service de Louis XIV.
En Gironde, on lui doit les fortifications constituant le « verrou de l’estuaire » : la citadelle de Blaye, Fort Médoc et Fort Paté, sur l’île du même nom.
avenue de Verdun
Référence à la bataille de Verdun du 21 février 1916 au 18 décembre 1916, durant la Grande Guerre.
allée Paul Verlaine
Paul Verlaine est un écrivain et poète français né à Metz le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896. Il s’essaie à la poésie et publie son premier recueil, Poèmes saturniens en 1866, à 22 ans. Il épouse en 1870 Mathilde Mauté. Le couple aura un enfant, Georges Verlaine. D’autres de ces recueils poétiques sont Fêtes galantes (1869), Romances sans paroles (1874), Sagesse (1880).
rue Boris Vian
Boris Vian, né le 10 mars 1920 à Ville-d’Avray et mort le 23 juin 1959 à Paris, est un écrivain, poète, parolier, chanteur, critique musical, musicien de jazz et directeur artistique français. Ingénieur formé à l’École centrale, il s’est aussi adonné aux activités de scénariste, de traducteur (anglais américain), de conférencier, d’acteur et de peintre. Ses principaux titres sont Le Déserteur, Je bois, La Java des bombes atomiques.
place de la Victoire
Laquelle : 1918 ? 1945 ?
impasse du Vieux Puits
Comme dans beaucoup de cours communes, existant sans doute depuis l’édification des maisons, un puits fournit l’eau à plusieurs familles. La plupart des puits sont répertoriés sur le cadastre de 1844.
rue des Vignes
Située au lieu-dit la Biblanque (la « vigne blanche »).
rue des Vignobles
Pas de vignes à cet endroit. Des viviers, lavoirs et cressonnières alimentés par de nombreuses sources occupaient une partie de ces parcelles.
rue du Vignan
Lieu-dit autrefois planté de vignes.
allée Alfred de Vigny
Alfred Victor de Vigny ou comte de Vigny, est né le 27 mars 1797 à Loches et meurt le 17 septembre 1863 à Paris 8ᵉ.
C’est un écrivain, romancier, dramaturge et poète français. Figure influente du romantisme, il écrit parallèlement à une carrière militaire entamée en 1814 et publie ses premiers poèmes en 1822.
Ses œuvres principales sont Poèmes antiques et modernes (1822), Cinq-Mars (1826), Chatterton (1835), Stello (1832), La Maréchale d’Ancre (1831).
impasse du Lieutenant Villemeur
- mort pour la France
- né le 26 juin 1881 à Eysines, mort le 8 novembre 1915
Lieutenant dans l’Infanterie Coloniale, au bataillon de l’Oubangui, il s’illustre et démontre sa bravoure. Le 8 novembre 1915 à 34 ans, il est tué à l’ennemi, à Itongo, au Cameroun, colonie allemande à l’époque.
Le Lieutenant Villemeur a été fait Chevalier de l’Ordre de Léopold à titre posthume et a reçu la Croix de guerre belge. En effet, les troupes françaises de l’Oubangui-Charri sont alors sous commandement belge.
allée de Vincennes
En rapport avec l’hippodrome
Y
rue Marguerite Yourcenar
Marguerite Yourcenar, pseudonyme de Marguerite Cleenewerck de Crayencour, née le 8 juin 1903 à Bruxelles et morte le 17 décembre 1987 à Bar Harbor dans l’État du Maine, est une femme de lettres française. Romancière, nouvelliste et autobiographe, elle est aussi poétesse, traductrice, essayiste et critique littéraire. Elle est la première femme élue membre de l’Académie française en 1980. Parmi ses œuvres principales on retrouve les œuvres romanesques Mémoires d’Hadrien (1951), L’Œuvre au noir (1968), Nouvelles orientales (1938), Alexis ou le Traité du vain combat (1929), et l’essai Mishima ou la Vision du vide (1980). 19 Mars 1962 (rue du) : Le 19 Mars 1962, marquant la fin de la guerre d’Algérie à la suite des accords d’Evian signés le 18 mars 1962. Le 19 Mars rappelle le cessez-le-feu entre la France et l'Algérie dans le cadre des accords d’Évian signés la veille et mentionnés ci-dessus.
Z
rue et allée Jean Zay
Jean Zay, né le 6 août 1904 à Orléans et mort assassiné par la Milice le 20 juin 1944 à Molles, est un avocat et homme politique français.
Il est sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil, ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts, député du Loiret et conseiller général.
Parmi ses œuvres, on peut citer Souvenirs et solitude, Chroniques du Grenier, La Réforme de l’enseignement.
allée Emile Zola
Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris et mort le 29 septembre 1902 dans la même ville. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c’est l’un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier. Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l’affaire Dreyfus avec la publication, en janvier 1898, dans le quotidien L’Aurore, de l’article intitulé « J’accuse… ! » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres la même année. Ses œuvres principales sont vingt romans constituant la saga des Rougon-Macquart dont les plus connus sont L’Assommoir (1877), Nan (1880), Germinal (1885) …
4 septembre 1870
place du 4 septembre
C’est une des premières places d’Eysines à avoir un nom dès le début du XXe siècle, tout comme la place Charleroi au Vigean.
Le 2 septembre 1870, Napoléon III capitule à Sedan face aux armées allemandes. Apprenant la nouvelle, les Parisiens envahissent le Palais Bourbon et exigent l’instauration de la République. Les députés républicains, dont Léon Gambetta et Jules Favre, constituent un gouvernement provisoire. Le 4 septembre 1870, la IIIe République est proclamée du balcon de l’Hôtel de ville de Paris.
8 mai 1945
rue du 8 mai 1945
Ancien chemin rural n° 32 dit « petit chemin de Caudéran » d’une longueur de 700m.
Le 8 mai 1945 marque la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe à la suite de la capitulation de l’Allemagne.
19 mars 1962
rue du 19 mars 1962
Le 19 Mars 1962, marque la fin de la guerre d’Algérie à la suite des accords d’Evian signés le 18 mars 1962. Le 19 Mars rappelle le cessez-le-feu entre la France et l’Algérie dans le cadre de ses accords.